Dimanche, 19 juillet 1874
# Dimanche, 19 juillet 1874
Nous partons et tous les hommes restent avec Basilévitch Je rentre d'une humeur facile à deviner.
Plus tard je vis de ma fenêtre Basilévitch, son mari et son ami rentrant.
Maman a dit que Gericke n'est pas parti parce qu'elle lui a promis un rendez-vous après le départ de de Tanlay. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est maman. Winslow était souvent auprès de moi ce soir. Pourquoi n'est-ce pas quelqu'un d'autre !
Chaque soir en rentrant je pense à lui et je le vois quelquefois. Et je le compare.
Ce que je voudrais dire est si vague qu'à peine je le comprends. C'est que, non. Je veux dire que ce que je sens pour lui est quelque chose d'extraordinaire, quelque chose que je ne comprends pas. Lui aussi est extraordinaire. Quand je pense à lui pendant une minute ou deux le duc captive quand je le vois, non il vaut mieux ne rien dire. Je ne saurai jamais écrire ce que je sens puisque je puis à peine rassembler mes idées [Rayé: sur ce point], les démêler et cela toujours en tremblant d'en perdre le fil, le fil que je ne tiens pas. Tout en moi, non c'est fini ! Je ne me souviens plus de rien.