Mercredi, 25 mars 1874
# Mercredi, 25 mars 1874
Je crois décidément que Paul est ou fou, ou ivre. Je prenais mon thé le matin et lui, parce que j'ai repoussé sa tasse, la jeta si près de ma figure que j'ai reçu toutes les éclaboussures et Walitsky se mit à crier effrayé que ça aurait pu me défigurer. La tasse se renversant sur la table alla se briser près de l'armoire. A force d'être toujours avec les domestiques il est devenu grossier et insupportable. Maman l'appela et on le gronda, mais ensuite on m'a martyrisée toute la journée.
J'étais chez Laussel pour la première fois aujourd'hui et j'ai joué comme épreuve un bout de sonate. J'avais terriblement peur. Nous allons chez les Howard. Je reste en bas avec Lise qui est belle aujourd'hui, elle est devenue mieux qu'Hélène.
En retournant, de loin j'aperçois Wittgenstein et Lambertye. Fedus est tellement petit à côté de cet Obélisque masculin.
De là dans des comestibles. Adam fait détestablement la cuisine, il néglige et presque toujours maintenant j'ai faim.
Demain le Tir aux pigeons, je ne sais pas si j'irai, peut-être à trois heures;
J'avais grande envie de rire en voyant mon ami Charles et maman l'a regardé; il ne s'est pas détourné aussi brusquement le malheureux !
Je demandais tant de choses à Dieu que j'ai cru que je n'aurais rien. Parce que je demande tout ce que l'ambition la plus folle peut souhaiter. Ainsi je ne demande plus les chevaux de course et c'est un grand sacrifice.
Tu es un petit Polycrate, ma chère.