Mardi 26 décembre 1882
# Mardi 26 décembre 1882
Eh bien il paraît que je suis malade, le médecin qui me soigne et ne me connaît pas a aucun intérêt à me tromper; le côté droit est endommagé, le poumon est abimé, ça ne se guérit jamais complètement, seulement si on se soigne ça n'empirera pas et je vivrai autant qu'une autre. Oui, mais il est nécessaire d'arrêter ça par des moyens violents, des pointes de feu ou un vésicatoire. Tous les bonheurs enfin. Un vésicatoire c'est une tache jaune pour un an.
Il faudra adopter une touffe de fleurs que je placerai de façon à cacher ça pour les soirées; sur la clavicule droite.
J'attendrai encore huit jours, si la complication survenue persiste je me déciderai peut-être à cette infamie. Dieu est méchant.
Je travaille chez moi, Dina pose, Bojidar vient dîner avec sa mère.